Jean Ruzé d'Effiat

Jean-Coiffier Ruzé d'Effiat, né en 1622 et mort le 18 octobre 1698 au château de l'Arsenal, est un religieux français, quarante-troisième abbé du Mont Saint-Michel, de 1641 à 1643.



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Religieux français - Abbé du Mont Saint-Michel - Abbé - Abbaye - Naissance en 1622 - Décès en 1698

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  • Un notaire tullois, Jean - Michel en 1616. Blason enregistré au bureau de Sarlat.... RUZÉ D'EFFIAT Jean, abbé des abbayes de N. D. de Trois Fontaines et de St... (source : euraldic)
Le Mont Saint-Michel.

Jean-Coiffier Ruzé d'Effiat, né en 1622 et mort le 18 octobre 1698 au château de l'Arsenal, est un religieux français, quarante-troisième abbé du Mont Saint-Michel, de 1641 à 1643.

La disgrâce du duc de Lorraine, précédent abbé, et la discussion armée dont elle fut suivie, atteignit de son contrecoup la tranquillité du couvent du Mont Saint-Michel. Cinq-Mars, dans ce cas favori du roi Louis XIII, obtint, par son influence sur l'esprit du roi, la commande de ce monastère pour son frère Jean, prieur de Longjumeau, de Saint-Saturnin-de-Toulouse, et des Trois-Fontaines.

L'espérance d'une réconciliation entre l'ancien titulaire et son souverain, détermina le pape à retarder la préconisation de ce nouvel abbé. D'Effiat ne se saisit pas moins de l'administration du temporel de la communauté. Sans attendre les bulles du pape, il fit publier à son de trompe, dans les localités voisines, la location de l'abbaye du Mont Saint-Michel, compris la baronnie d'Ardevon. Le sieur Roussel, docteur en médecine, s'en porta fermier.

Ces faits provoquèrent d'ardentes protestations de la part du monastère. Les religieux réclamèrent, en premier lieu inutilement, que les dépenses qu'ils avaient faites pour le perfectionnement et le développement de la baronnie d'Ardevon, et dont le chiffre s'élevait à 15 000 livres, leur fussent au moins restituées.

Plusieurs contestations judiciaires éclatèrent dans ce cas entre les moines et leur abbé, ou ses agents. La disgrâce de Cinq-Mars, dans laquelle se trouvèrent enveloppés ceux qu'il avait élevés par son crédit, en hâta le terme et en détermina l'issue. Ruzé d'Effiat, révoqué de cette abbaye, dont il n'avait pas même reçu l'investiture pontificale, se retira dans l'un des monastères dont il était auparavant investi.

Roussel fut contraint de renoncer à ses jouissances ; le sieur François Robert de Hemye, intendant de l'abbé, ne put même conjurer sa révocation par le zèle qu'il mit à poursuivre l'exécution des réparations aux bâtiments monastiques, ordonnées par arrêt de justice. La somme de 14 000 livres, qui lui fut accordée le 6 mars 1641, sur requête, pour la continuation des deux piliers de la tour du côté de l'autel, et d'un autre pilier de la Grande-Salle, travaux auxquels il avait déjà consacré 4 000 livres, fut employée par le sieur de Saint-Gilles, qui lui fut donné pour successeur.

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