Guillaume de Lamps

Guillaume de Lamps, né au XV e siècle et mort le 1er mars 1510, est un bénédictin français, trente-quatrième abbé du Mont Saint-Michel, de 1499 à 1510.



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Religieux français - Bénédictin - Abbé du Mont Saint-Michel - Abbé - Abbaye - Date de naissance inconnue (XVe siècle) - Décès en 1510

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  • Guillaume de Lamps fût plus actif que son prédecesseur.... Il ajouta un clocher à l'église et y fit placer de nouvelles cloches.... (source : le-mont-saint-michel)
  • L'église de Genêts, positionnée sous le terme de Notre-Dame et aussi sous celui de Saint Sébastien.... Au XIIème siècle, le grand abbé du Mont, Robert de Thorigny "releva l'église qui tombait de vétusté" et la fit consacrer en 1157.... au XVI ème par l'abbé Guillaume de Lamps qui la coiffa d'un toit en bâtière.... (source : ageb)
  • De 1499 à 1510, le 33ème Abbé, Guillaume de Lamps, continua le chœur jusqu'au... Il fit faire le grand escalier et la plate forme du Saint -Gauthier ou... Le 6ème Prieur, Dom Dominique Huillard, enrichit en 1647 l'église de beaux... (source : normannia)
Le Mont Saint-Michel.

Guillaume de Lamps, né au XVe siècle et mort le 1er mars 1510, est un bénédictin français, trente-quatrième abbé du Mont Saint-Michel, de 1499 à 1510.

Quelque répugnance que la vie séculière du précédent abbé du Mont-Saint-Michel, André de Laure, dût inspirer à ses moines pour l'influence du gouverneur, le droit qu'ils exerçaient attendait trop d'appui du crédit puissant dont le comte du Boschage jouissait à la cour, pour qu'ils ne réunissent pas leurs suffrages sur un des trois neveux que cet illustre personnage comptait toujours dans leur cloitre. Guillaume de Lamps, issu de la famille de Mouchel, maison noble du Dauphiné, fut par conséquent revêtu par ses frères de la chape abbatiale. Don de Gaignière rapporte, dans sa collection, deux chartes, l'une à la date du 21 juin 1504, l'autre à celle du 26 du même mois de l'an 1507, où son nom est cité avec éloges.

Sa conduite dissipa bientôt l'ombre des injustes appréhensions que les religieux eussent pu avoir contre lui. Si l'assiduité de sa résidence au milieu de son troupeau lui en mérita l'affection, les beaux et nombreux ouvrages de sa prélature lui assurèrent la reconnaissance de ses moines, et placèrent son nom parmi ceux des plus illustres pasteurs de ce monastère.

Ce fut lui qui reprit et fit continuer, dans toute sa grâce et sa splendeur, le chœur de l'église abbatiale, commencé par les agents du cardinal d'Estouteville sur un plan vraiment magnifique. Il l'éleva jusqu'à son deuxième étage, et il eut la gloire de terminer ces merveilleuses combinaisons de piliers ornés, de contreforts et de galeries à jour qui surmontent l'abside de leur couronne ; l'escalier large et spacieux qui conduit du corps de garde à la porte de l'église, la plate-forme du Saut-Gautier, le logis abbatial et sa galerie remplacèrent les degrés existant anciennement en ce lieu et les remparts dont ils étaient flanqués.

Ce fut Guillaume de Lamps qui fit jeter le pont de communication entre l'église et le quatrième étage du palais de l'abbé. L'aumônerie, la grande citerne dont le bassin, capable de contenir plus de douze cents tonneaux, occupe le cimetière où on inhumait antérieurement les moines ; l'achèvement de la citerne de dessous le Trésor, appelée du Cellier, proche laquelle était, à une époque plus ancienne, la chapelle de Saint-Martin ; le moulin à chevaux, l'aplanissement d'un jardin spacieux, sur le versant méridional de la montagne, où il fit construire des bâtiments et une chapelle, compléteraient l'exposé des travaux qu'il fit exécuter en ce Mont, si la foudre, en frappant et ruinant la tour de son église, dont les cloches furent fondues par l'intensité du feu, ne lui eût offert une nouvelle occasion de signaler son zèle. Le désastre fut réparé aussitôt ; et , pour rendre toute sa force à l'aile méridionale du transept qui avait spécifiquement souffert, il la fit appuyer par un fort pilier où furent apposées ses armes : il portait partie d'argent et de gueules au lion de l'un, et en l'autre armé et lampassé de même, et pour cimier un bâton pastoral.

Son zèle s'étendit aux dépendances de la communauté, où les manoirs de Brion et de Saint-Pair furent fabriqués par ses ordres, dans le style gracieux, que cette époque vit fleurir. Ces édifices, à l'exécution desquels il employa constamment quatre-vingts ouvriers, n'épuisèrent pas ses libéralités ; son monastère reçut en outre, de son administration économe et libérale à la fois, plusieurs vases précieux pour le service de son église conventuelle : un calice de vermeil, supérieur à tous ceux que possédait la communauté, un grand bassin, deux anneaux et deux chandeliers de même matière, élégantes orfèvreries, où se trouvait gravée cette devise : «Recours à Dieu» ; enfin, une chapelle entière en damas blanc, parsemée de fleurs en soie, au milieu desquelles étaient brodées ses armes.

Sa vie fut constamment employée au développement ainsi qu'à l'embellissement de son monastère. Quand la mort l'arracha à l'achèvement du chœur de son église, vers lequel son zèle tournait tous ses efforts et tous ses vœux, ses obsèques furent célébrées avec tout autant de solennité que de deuil réel par ses religieux, qui déposèrent son corps dans la chapelle de Notre-Dame, positionnée dans le chœur. Jean de Lamps, son frère, lui fit élever, en 1514, un tombeau positionné près l'autel, du côté de l'évangile ; un bas-relief y offrait son image revêtue des ornements pontificaux : deux plaques d'airain, sur lesquelles étaient inscrites les actions qui honoraient le plus sa mémoire, étaient incrustées aux faces principales de ce monument, que surmontaient ses armoiries, portées par deux anges.

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